Les changements d’algorithme de Google poursuivent toujours le même objectif : améliorer la qualité des résultats de recherche. Pratiquement, c’est comme si Googlebot, en améliorant progressivement sa capacité de détecter et mesurer la qualité de n’importe quel site Web, et son utilité pour les internautes, devenait presque humain. Je veux dire par là que son habileté à évaluer les sites Internet se rapproche de plus en plus de celle d’un être humain, voire la dépasse.
Dès lors, il faut modifier les techniques de référencement pour les adapter au fonctionnement de l’algorithme de Google. Pratiquement, il faudrait suivre de plus en plus la consigne de Matt Cutts pour le référencement : ne vous souciez pas des moteurs de recherche, cherchez plutôt d’améliorer votre site pour les visiteurs. Voilà neuf exemples :
- l’échange de liens : il faut qu’il ait un sens pour les internautes, donc qu’il apporte une réelle valeur ajoutée. Si le mien est un site touristique, je peux faire un échange des liens avec un site d’assurances voyage; le faire avec un site d’assurance tout court peut être inutile voire contre-productif
- l’ancre des liens : il vaut mieux éviter d’y répéter toujours le même mot clé
- le référencement des images : Google est aveugle, donc on peut réussir, avec un bon référencement des images, à lui faire classer à la deuxième place, pour le mot clé « abri piscine bois », l’image d’une moto, suivez le lien pour voir l’exemple concret. Probablement cela ne va pas durer, car Google va apprendre à mieux mesurer la relation entre images et mots clés grâce aux recherches et aux clics sur les images de Google Images. Quant au nom des images et aux attributs alt, la cohérence est de mise. Une utilisation exagérée de mots clés risque d’être pénalisée.
- la création du contenu dans le seul but d’améliorer le référencement : Google mesure de mieux en mieux le comportement des visiteurs de chaque page Web, et pénalise les sites dont trop de pages ne sont pas intéressantes pour les internautes
- la création de backlinks : il vaut mieux recevoir 10 liens de qualité venant de sites ayant autorité et pertinence contextuelle avec le nôtre, que 100 liens venant par exemple d’annuaires de mauvaise qualité
- l’utilisation d’en-têtes (h1, h2), gras, italique pour mettre en exergue les mots clés qu’on cible : la modération et plus prudente, pratiquement il ne faut pas excéder les limites des normales exigences éditoriales
- l’occurrence des mots clés dans le texte : excéder 3 % peut être contre-productif
- création d’un blog afin de promouvoir son site : pourvu qu’il ait un contenu original, pertinent, et qu’il apporte une valeur ajoutée aux visiteurs du site. Un petit truc innocent: sur le blog d’un site l’assurance annulation voyage, j’ai publié un joli diaporama sur les monastères du monde entier. Pour être plus pertinent avec le site, j’ai donné comme titre au billet « monastères, assurance de vacances originales« . Lorsqu’un mot a plusieurs significations, on peut en profiter, surtout dans la langue de Molière, qui est celle des calembours…
- la promotion de son billet dans le digg-like : changer pour chaque digg-like le titre et la description de la soumission, éviter de le soumettre à plus des deux digg-like
On peut bien sûr échapper à l’oeil attentif de Google, mais seulement jusqu’à une certaine échéance. Celle des prochains changements d’algorithme.