Le cas d’école : un site qui est passé d’une SEO white hat à une SEO black hat
Vers février 2012, j’avais commencé à référencer le site italian-lawyer.eu. Comme d’habitude, j’ai misé sur un référencement qui cherche à produire du contenu de qualité, basé sur l’enrichissement du site avec des contenus actuels et intéressants, sur l’amélioration des textes existants, sur l’optimisation on page, et un discret investissement dans la gestion des publications et l’interaction avec les utilisateurs de Google+.
Tout cela avait débouché, au bout de 12 mois, sur un positionnement qui correspondait à la valeur du site, après son enrichissement. Un positionnement que le staff de Google aurait approuvé s’ils avaient pu l’analyser manuellement.
Néanmoins, mon client s’est associé avec quelqu’un qui avait des compétences en informatique, et qui a eu la brillante idée de lui faire économiser environ 10 % en confiant le référencement du site a une société indienne, Ajastra.
Au bout de quelques mois, presque toutes les positions ont été perdues. Regardez l’image ci-dessous qui représente en rouge les positions conquises lorsque on m’a demandé d’interrompre mon référencement et tout autre activité SEO, et, en vert, les positions actuelles, en décembre 2014 (s’il n’y a pas de position en vert, le site n’est même pas 12ème; ne tenez pas compte des coefficients 0,7, etc.) :
Les bad links pénalisés par Panda et Pingouin
Cette société indienne a envoyé à mon ancien client des rapports pour prouver la stratégie SEO mise en œuvre pour le référencement de son site. À part le fait d’avoir soumis des articles artificiels bourrés de mots-clés à des sites d’articles déjà pénalisés par Panda comme goarticles.com, ils ont aussi soumis le site de mon ancien client a une ribambelle d’annuaires tous susceptibles de lui faire écoper une bonne pénalisation Google, Panda et Pingouin. J’ai fait une copie d’écran d’une partie de cette liste:
Il s’agit d’annuaires comme weddo.info, l’exacte cible de référencement artificiel auxquel Google a bien raison de s’attaquer, sinon ses pages de résultats de recherche seraient dominées par les sites qui plus utilisent des techniques artificielles de référencement, au lieu d’être dominées par les sites plus pertinents et utiles aux internautes, comment elles le sont maintenant, en grande majorité.
Quoi faire si notre site a des links pareils ?
Eh bien, il faudrait suivre la procédure Google pour désavouer les mauvais backlinks, ici.