L’image ci-dessus montre la corrélation entre la popularité sur Facebook et les classements Google, suivant google API et Topsy API. A noter que la barre rouge, texte avec liens, se réfère non pas aux liens venant des réseaux sociaux, mais à ceux venant d’autres sites web. Par exemple, pour ce qui relève des partages (shares) sur Facebook, l’indice de corrélation est de 0,29. Cela veut dire que, parmi les sites appartenant à une certaine catégorie de mots clés, 29% de ceux qui sont les plus populaires en termes de partages sur Facebook, sont aussi les mieux classés par Google. Assez étonnant, non?
L’étude de Seomoz sur cette corrélation est néanmoins à prendre avec bénéfice d’inventaire. Certes, cette corrélation a un indice élevé, montrant que sur sept sites Web parmi les plus populaires sur Facebook (en termes de partages, ou likes, ou commentaires), deux sont parmi les mieux classés par Google. Faudrait-il, pour un référencement efficace, pourchasser le plus grand nombre possible de partages et likes sur Facebook?
Le rapport de corrélation, comme le dit Seomoz, n’implique pas forcément un rapport de cause à effet. Par exemple, il se peut que, la popularité du site d’une marque sur Facebook dépendant de la popularité de cette marque, cette dernière, et non pas la popularité sur Facebook, influence positivement les classements Google du site en question. D’ailleurs, on pourrait argumenter a contrario que certains sites, malgré une immense popularité sur Facebook, sont très mal classés sur Google pour les mots clés principaux de leurs pages Facebook. C’est le cas de Nutella: 6 millions de fans Facebook, mal classée par Google pour le mot clé « pâte à tartiner chocolat« .
Par contre, pour la barre rouge, qui indique la corrélation entre top rankings Google et nombre de textes (d’autres sites) faisant de liens vers le site, je parlerais de rapport cause à effet: si un site reçoit de liens de qualité venant d’autres sites, il sera bien classé par Google, au moins qu’il ne soit mal optimisé ou mal indexé (trop de flash, etc.).
A propos, au lieu de vous faire toute une tartine, je préfère adopter une attitude plus scientifique, et attendre d’avoir davantage d’éléments probants avant de tirer des conclusions qui pourraient se révéler hâtives 😉