Les statistiques Google des sources du trafic de ce site
Sans chercher trop loin, permettez-moi de prendre comme exemple ce site. Le blog lui rapporte plus de 90 % des visites. L’entreprise Web consultant est une entreprise individuelle, donc elle ne peut pas se classer au premier rang pour de mots-clés très concurrentiels tels que « référencement ». Cela nécessiterait de devancer des concurrents qui ont de dizaines de collaborateurs et de milliers de sites clients. Leur capacité d’obtenir de Back Links est tellement plus grande que la mienne, qu’il ne vaut vraiment pas la peine d’essayer. D’ailleurs, Google sait détecter et jauger la taille et l’envergure d’une entreprise, et se garde bien de classer en première page, pour des mots-clés généraux et important, de petites et moyennes entreprises. Classer mon site en première page pour « référencement tout court » aurait le même sens que afficher en première position le garage du coin pour une recherche sur le mot-clé « voiture ».
Une analyse du graphique du trafic dévoile, quant à ses sources générales :
- 47 % seulement des visites viennent des moteurs de recherche : ceci est dû surtout à la faiblesse du positionnement du site sur les mots clés plus recherchés.
- 33,9 % des visites viennent des sites référents : ceci est entièrement, ou presque, le mérite du blog, qui attire de liens par son contenu plus ou moins intéressant, mais toujours original
- 19 % sont des accès directs. Encore une fois, il s’agit surtout des abonnés au flux RSS du blog, et, en mesure beaucoup moins importante, des abonnés au compte Twitter du site.
Quant aux mots-clés :
le mot-clé qui a rapporté plus de visites au cours du dernier mois, « Google plus », se limite à 10 visites, et le quatrième pourvoyeur de visites, « bouton Google plus », se borne à cinq visites. Au total, ce site a reçu 212 visites en un mois, sur 166 mots-clés. Donc, moins d’une visite et demi en moyenne par mot-clé, avec un éventail de mots-clés très large. La longue traîne est donc essentielle pour ratisser de visites, lorsqu’on ne peut pas être en première page pour les mots clés plus importants. Se positionner en première page pour » l’évolution de Google » et 160 autres mots-clés de la sorte rapporte énormément plus de visites qu’être en 20e page pour « référencement ». En fait même le mot-clé le plus recherché de tous, si on se positionne au-delà de la quatrième page, rapporte un nombre de visites mensuelles très proche de zéro.
Sans compter le fait que je peux toujours me consoler en me disant que je suis un vrai expert de l’évolution de Google, selon Google même 8)